Revue de sociolinguistique en ligne | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
N°11 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sommaire
ISSN : 1769-7425 |
Présentation par Véronique CastellottiCe numéro de la revue Glottopol a une histoire un peu particulière puisqu'il rassemble, pour l'essentiel, des contributions présentées lors d'une journée d'étude organisée à l'université François Rabelais le 17 novembre 2006, en partenariat avec le CASNAV de l'académie d'Orléans-Tours, auxquelles se sont ajoutés quelques textes complémentaires permettant d'élargir la thématique et de la situer dans une perspective plus internationale. Les débats, discussions, positions proposés tout au long de ce numéro s'inscrivent dans une conception développée au sein de la Jeune Equipe 2449 qui articule, autant que faire se peut, recherche et intervention, pour tenter de mieux construire une réflexion socialement pertinente du point de vue, notamment, des recherches sur l'appropriation des langues. L'objectif, à travers cette publication, est de réfléchir à la façon dont la société peut faire une place aux personnes venant d'ailleurs, et comment celles-ci peuvent la prendre, c'est-à-dire aux moyens que peut mettre en uvre la société (et plus particulièrement l'école pour ce qui concerne les enfants) pour se construire avec eux, dans un processus de co-évolution mutuel. On pourrait donc résumer cet objectif au moyen d'une formulation en miroir, ou plutôt en confrontation, qui serait " faire une place / prendre sa place " ; cette expression réfère à la fois à la notion de place sociale et à l'idée d'une nécessaire négociation d'un avenir social commun, à travers une réflexion sur les possibles apports de chacun à la construction collective. Les textes réunis s'organisent à partir de plusieurs axes thématiques développant chacun une réflexion, au moyen de plusieurs articles complémentaires, sur une dimension de l'insertion des migrants, en particulier des nouveaux arrivants, dans la société française. A ce premier ensemble s'adjoignent des textes proposant un point de vue complémentaire à partir de ce qui peut être observé et analysé dans d'autres contextes migratoires, en Europe et au Canada. Nous avons choisi de partir du plus englobant (la dimension socio-politique), pour aller progressivement vers le plus près des pratiques quotidiennes, à savoir la dimension des usages didactiques, en essayant de proposer quelques ouvertures vers des questionnements plus généraux.
La première partie, qui porte sur la dimension socio politique, constitue
donc déjà, en soi, une réflexion interdisciplinaire. La deuxième partie, avec Gérard Vigner et Marie-Madeleine Bertucci, s'intéresse davantage à la manière dont l'école, d'un point de vue à la fois historique et didactique, propose des modèles institutionnels, linguistiques et méthodologiques pour l'apprentissage de ce qu'il est convenu d'appeler le FLS, même si cette dénomination n'est sans doute pas satisfaisante. Gérard Vigner propose un historique de la construction de ce " français langue seconde ", fruit de l'émergence d'un français de scolarisation, qui s'est imposé aussi bien aux enfants allophones de l'intérieur qu'à ceux des pays colonisés, avant d'être la référence pour les enfants venus d'ailleurs. Cette construction historique explique, du point de vue méthodologique, une proximité entre les approches mobilisées en FLS et celles du " français national scolaire " souvent dénommé à tort " français langue maternelle ". En réponse à ce point de vue fondé sur l'histoire, Marie-Madeleine Bertucci propose, en prolongement, de réfléchir à l'instauration d'une " didactique croisée " entre FLM et FLS, susceptible de faire le lien entre les enfants, qu'ils soient ou non allophones, et les apprentissages, notamment celui, fondamental à l'école, de la littéracie. Après un rappel des textes officiels de référence et de la situation de " crise ", notamment dans l'enseignement secondaire, elle plaide pour une intégration didactique prenant en compte la diversité des publics accueillis et la complexité de leurs rapports aux langues. Mais
prendre sa place, si je continue avec cette expression, c'est aussi se situer
en mettant en uvre des ressources d'ordre langagier, culturel, relationnel.
On s'intéressera donc, dans une troisième partie, aux ressources
des enfants et, plus généralement, des nouveaux arrivants, à
la manière dont elles se racontent d'un point de vue historique et identitaire,
et dont elles peuvent être mobilisées dans un processus d'appropriation,
avec l'article de Fabienne Leconte et Clara Mortamet, auquel répond le
texte de Aude Bretegnier. Fabienne Leconte et Clara Mortamet proposent d'analyser
les liens pouvant exister entre certaines formes de cultures d'apprentissages,
plus ou moins littératiées, auxquelles ont été exposés
les enfants et adolescents, et leurs perspectives d'insertion dans le système
éducatif français. Si certaines formes de relations peuvent être
observées, il faut toutefois tempérer ces rapprochements au moyen
de l'introduction de nombreux autres facteurs, sociaux, psychologiques et éducatifs.
Aude Bretegnier, en écho à cette contribution, propose de s'intéresser
de manière plus précise aux histoires de langues vécues par
les migrants, et de partir de ces histoires, hétérogènes
et composites, pour construire des parcours d'insertion prenant en compte la reconstruction
des identités sur lesquelles peuvent s'appuyer les sujets pour pouvoir
envisager de nouveau d'occuper une place légitime au sein de la société. Une
quatrième partie réunit deux réflexions consacrées
à certaines modalités de l'accueil scolaire des enfants et adolescents
nouveaux arrivants. L'article de Christiane Perregaux, Nilima Changkakoti, Valérie
Hutter et Myriam Gremion s'intéresse en particulier, après un rappel
de l'historique de cet accueil en Suisse, au rôle (double d'un point de
vue linguistique) de la scolarisation de l'aîné-e dans des familles
migrantes et de ses conséquences pour l'insertion sociale de tous et l'insertion
scolaire des autres enfants, comme marque de réussite du projet migratoire.
Elles proposent, à la suite de cette analyse, les grandes lignes d'un parcours
d'accueil scolaire et familial inclusif, garant d'une " socialisation à
la fois plurielle et commune ". Enfin,
dans une cinquième partie, on réfléchira, à partir
de quelques propositions d'intervention formulées par Nathalie Auger puis
Emmanuelle Huver, aux tentatives de mobilisation, dans les classes, des ressources
plurielles de ces enfants, pour mieux envisager leur insertion scolaire. Après
avoir rappelé l'importance de représentations dévalorisantes
liées aux " langues de migrants ", Nathalie Auger analyse l'intérêt
d'un dispositif éducatif fondé sur la comparaison des langues présentes
dans la classe, à divers titres, tant d'un point de vue scolaire (bénéfices
pour l'avancée dans les apprentissages) que psycho-social, par la mobilisation
cognitive et identitaire de ressources interreliées. Emmanuelle Huver prolonge
cette réflexion, en introduisant, du point de vue de l'évaluation
de la compétence construite dans ces contextes plurilingues, la notion
de scénario, susceptible d'aider à construire des parcours scolaires
qui s'appuient sur une conception intégrée des expériences
langagières. Elle interroge aussi, par là-même, les finalités
même de l'évaluation et sa place centrale dans tout dispositif d'insertion,
dans la mesure où sa conception répercute, en amont, des orientations
qui s'inscrivent dans la même perspective. Notre
monde est divers, pluriel, hétérogène, mais de nombreuses
personnes et institutions, au premier rang desquelles figure l'école, en
particulier en France, fonctionnent encore sur et avec des représentations
univoques et monocentrées. A travers la question de l'insertion des nouveaux
arrivants c'est, plus généralement, la question de la diversité
qui se pose, et de sa prise en compte comme élément constitutif
de la société. Sommaire
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Résumés
Cette introduction
propose d'interroger les notions en débat pour désigner, penser
et intervenir sur les phénomènes liés à l'accueil
des nouveaux arrivants au sein de la société française. Si,
depuis quelques décennies, le terme d'assimilation est tombé en
désuétude, ceux qui l'ont remplacé, comme intégration
et insertion notamment, ont fait l'objet de nombreux commentaires et continuent
à alimenter les réflexions. De même, dans le champ des langues
et de leur appropriation, notamment scolaire, peut-on substituer à l'objectif
de maîtrise celui d'une compétence qui prenne en compte les ressources
plurielles de tous ? Mots clés : Intégration, insertion, nouveaux arrivants, compétence plurilingue et pluriculturelle, français langue seconde.
Alors que les flux migratoires concentrent l'essentiel des préoccupations des politiques publiques et des affrontements politiques, la question du vivre ensemble est plus urgente pour les politiques européennes, tout en étant souvent délaissée dans les faits. Pourtant, face à la globalisation des migrations et à la diversité qui en résulte, le défi posé aux sociétés d'accueil réside davantage dans l'intégration que dans une lutte sans issue contre les flux migratoires. Cet article dresse un état des lieux, définit les concepts et clarifie les enjeux posés dans l'espace européen. Mots clés : Migration, flux migratoires, pluralité, diversité, intégration, Europe.
Une approche sociologique des relations interethniques participe au développement d'une perspective historique, dynamique et relationnelle sur les phénomènes liés aux migrations. Le regard historique permet de comprendre que si les individus sont nouvellement arrivés, leurs interactions avec l'environnement humain local et national actualisent des systèmes de relations historiquement et politiquement construits. L'approche relationnelle et dynamique, étoffée par les travaux de N. Elias et C. Guillaumin, invite à explorer la construction culturelle, mais aussi économique et politique de la "dichotomisation sociale" entre les migrants et ceux qui les "accueillent". Elle rend compte de la manière dont ce rapport contribue à alimenter de part et d'autre la construction de différences hiérarchisantes, tout en alimentant des rhétoriques consensuelles et normatives autour de l'intégration, de la citoyenneté ou de l'égalité. Mots clés : relations interethniques, rapport majoritaire - minoritaire, frontières ethniques, sociologie, immigration.
La question récurrente de l'appartenance méthodologique des apprentissages du français langue seconde tourne souvent au débat académique, dans la mesure où les exigences de cet apprentissage par rapport à son contexte de mise en uvre, les écoles et les collèges, ne sont pas toujours très précisément prises en considération. Un examen des origines historiques et géographiques de ce domaine de l'enseignement du français permettra de mieux identifier son champ d'appartenance méthodologique. Mots clés : Français langue seconde, français langue étrangère, français langue de scolarisation, méthodologie, histoire de l'enseignement du français.
L'enseignement du français dit langue maternelle (FLM) traverse une "crise", que révèlent tant le malaise des enseignants de français que les difficultés conjointes de l'école et des élèves, et notamment les échecs patents en termes de maîtrise de la langue. Dans ce contexte difficile, le statut du FLM paraît quelque peu ébranlé et l'idée fait son chemin que la didactique du français langue seconde (FLS) pourrait offrir des pistes de réflexion à travers ses démarches et ses méthodes. La finalité de ce décloisonnement entre FLM et FLS serait de faciliter l'accès des élèves à la littéracie en les amenant à la maîtrise d'un français scolaire et, d'une manière plus générale, de ne pas dissocier le FLS d'un enseignement de culture. C'est donc comme langue des apprentissages qu'on proposera d'aborder le FLS, langue de l'accès à la littératie, en sortant des clivages sectoriels, qui structurent le système éducatif. L'enjeu serait donc de procéder à des réaménagements et de préciser la problématique d'une didactique croisée du FLM / FLS. Mots clés : FLM, FLS, littéracie, langue des apprentissages / de scolarisation, plurilinguisme, crise du français, échec scolaire, insertion sociale et scolaire, politiques linguistiques-éducatives.
En nous appuyant sur la notion de culture d'apprentissage, nous envisageons dans cet article les manières dont de jeunes adolescents récemment arrivés en France ont appris leurs langues. Plus particulièrement, nous explorons l'une des dimensions de ces cultures d'apprentissage, à savoir l'apprentissage oral ou écrit des langues dans le pays d'origine. Dans cette étude, nous testons l'hypothèse selon laquelle, malgré la grande diversité des situations rencontrées, les élèves originaires des pays de l'Est et ceux originaires d'Afrique noire constitueraient des catégories pertinentes, c'est-à-dire que chacune de ces populations seraient moins hétérogènes que différentes l'une de l'autre. L'analyse de nos données confirme dans l'ensemble cette opposition, mais nous amène aussi à la rediscuter et à dégager d'autres pistes de recherche. Mots clés : migration, plurilinguisme, cultures d'apprentissage, cultures de l'oral / cultures de l'écrit, intégration scolaire
La réflexion proposée ici s'articule autour de la réflexion sur la prise en compte des histoires d'apprenants de français comme "langue d'insertion", de leurs "histoires de langues" (terme déjà proposé par C. Deprez, 2000), l'histoire de la construction de rapports aux langues ou variétés du répertoire, parmi lesquelles la langue dite cible de l'apprentissage. Il s'agira d'accompagner ces personnes dans leur réflexion sur le sens qu'elles donnent à ce projet d'appropriation linguistique, aux enjeux qui le sous-tendent, à leur positionnement par rapport à lui, à ce qui se joue, d'un point de vue socio-identitaire, à travers ce processus dans lequel ils sont en train de s'engager. Le présent article contient des pistes pour la construction de démarches formatives en français langue d'insertion / intégration, qui reposent sur la mise en uvre de la réflexivité des apprenants. Mots-clés : Appropriation linguistique, imaginaire linguistique, insertion, intégration, réflexivité, altérité, compréhension, histoire.
Au fil des dernières années, le profil démographique des écoles francophones dans les provinces anglophones du Canada s'est profondément modifié. Ces écoles accueillent désormais une population urbaine diverse, aux visages multiples, et aux origines linguistiques et culturelles diversement ancrées. L'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés garantit le droit à l'éducation en français pour les enfants dont au moins l'un des parents (ou un enfant de la fratrie) a reçu son instruction dans cette même langue. La récente arrivée, en Colombie-britannique (CB) (dans l'ouest du Canada), de familles originaires de différents pays du continent africain bouleverse le fragile équilibre du paysage scolaire. La présente contribution analyse les dynamiques des trajectoires de mobilité (physiques ou symboliques) des différents acteurs impliqués dans le projet d'insertion des jeunes élèves d'origine africaine, d'une part et, d'autre part, l'influence de ces parcours croisés dans la construction et la mise en uvre d'une compétence de médiation qui se révèle au fil des discours. Mots clés : mobilité, médiateurs culturels, insertion sociale et scolaire, représentations, compétence de médiation
Nous partons de l'hypothèse que les dispositifs sociopédagogiques d'accueil scolaire des élèves nouvellement arrivés s'inscrivent dans une tension entre séparation et inclusion. Nous illustrerons cette tension par deux dispositifs en place dans l'école genevoise : au primaire, les structures d'accueil et au secondaire, les classes d'accueil. Nous analyserons dans ces deux espaces scolaires comment s'institutionnalisent les rapports entre langues familiales et langue scolaire. A partir des résultats d'une recherche au sujet de l'influence de la scolarisation de l'aîné sur l'acculturation familiale, nous poursuivrons une réflexion sur la nécessité d'un accueil familial organisé qui permette une meilleure compréhension de l'école, de son organisation et de ses enjeux. Mais l'école n'est pas une île et nous terminerons par les discours paradoxaux à l'intérieur de l'école et entre l'école et la société.
Mots clés : migration -accueil scolaire - séparation - inclusion
- langue familiale/langue scolaire.
Les
adolescents allophones nouvellement arrivés en France bénéficient
de dispositifs d'accueil et de scolarisation diversement organisés, dont
l'objectif principal est la maîtrise de la langue de l'école, ainsi
que l'insertion dans un cursus de formation. Dans cet article, nous observons
la façon dont une nouvelle langue s'intègre à un répertoire,
déjà pluriel dans de nombreux cas, à travers une analyse
des modalités de prise en compte des compétences construites antérieurement
et /ou parallèlement. Nous abordons également la manière
dont les acteurs de l'enseignement/apprentissage de cette nouvelle langue (inter)agissent
en vue de construire de manière dynamique et constructive des liens entre
répertoires et cultures éducatives en présence, entre acquis
scolaires et extrascolaires, et, de manière plus générale,
entre scolarisation/socialisation en français et acquis antérieurs. Mots clés : nouveaux arrivants, appropriation,
répertoire pluriel, culture éducative, FLS, variation, plurilinguisme,
parcours de vie, sollicitation du répertoire.
Nos précédentes études en classes d'accueil dans les départements du Gard et de l'Hérault ont confirmé les enquêtes de G. Varro (2003) et de F. Lorcerie (2003), concernant les représentations négatives du bilinguisme, notamment pour les élèves issus de milieux défavorisés, ainsi que la peur des interférences avec la langue-culture 1. D'un point de vue plus didactique, les mises en uvres pédagogiques sont éclectiques et ne répondent pas vraiment aux besoins les plus pressants des élèves, et ce, en raison d'un manque de formation des enseignants. Pourtant, la présence/utilisation des langues d'origine en classe peut se révéler très intéressante et favoriser l'insertion scolaire et sociale tout en respectant les instructions officielles. L'ensemble des acteurs (élèves, enseignants, parents) du système éducatif se trouvent alors mobilisés par ces activités de " comparaison des langues " pour retrouver, partager un lien social prépondérant : le langage. Mots clés : Représentations, bilinguisme/plurilinguisme, comparaison des langues
Construire une compétence plurilingue et pluriculturelle suppose la mise en uvre d'activités de conscientisation métalinguistique et métaculturelle, comme le propose le DVD Comparons nos langues. Corollairement, cette construction suppose également la valorisation et la mobilisation simultanée, intégrée, en situation, de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être, construits lors d'activités guidées en classe, mais également de manière informelle et expérientielle. Des tâches (d'apprentissage et/ou d'évaluation) sous forme de scénarios peuvent constituer un élément possible de réponse à cette question, d'une part dans le cadre d'une approche par compétences, et d'autre part dans une perspective d'insertion scolaire et sociale des enfants nouvellement arrivés. Mots
clés : Evaluation, appropriation, compétence langagière,
compétence plurilingue et pluriculturelle, réflexivité, école,
enfants allophones.
Ce texte fait état d'une recherche ethnographique qui a été menée pendant quatre ans au sein d'un projet de double immersion (allemande-italienne) dans une école primaire au centre de Francfort. L'étude mise sur l'approche d'alphabétisation bilingue simultanée et les effets de cette stratégie sur des enfants avec différents répertoires linguistiques et socioculturels. Les résultats de notre recherche montrent qu'une telle approche est stimulante pour l'apprentissage littéracié de tous les enfants, peu importe leur répertoire spécifique, puisqu'elle incite à la découverte et au développement de concepts et de théories sur le fonctionnement de l'écriture en général. La légitimité de ressources multilingues en salle de classe a un impact positif également sur le développement identitaire, notamment chez les enfants issus de minorités linguistiques. Pour les enfants de la majorité allemande, cette expérience permet de connaître un espace scolaire qui valorise d'autres modèles linguistiques et identitaires que celui du monolinguisme. Mots clés : Sociolinguistique, migration, minorités linguistiques, multilinguisme, éducation bilingue, alphabétisation bilingue, multimodalité
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