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Anciens et nouveaux plurilinguismes
Introduction
par Claudine Bavoux et Gudrun LedegenI.
La 6ème Table Ronde du Moufia S'inscrivant dans une suite de rencontres
thématiques ayant donné lieu à la publication d'actes (Bavoux
& Beniamino, 1993 ; Bavoux, 1996 ; Bavoux & Gaudin, 1996 ; Bavoux, Dupuis
& Kasbarian, 2000 ; Bretegnier & Ledegen, 2002), la 6ème table
ronde du Moufia, organisée en 2001 par le L.C.F. - U.M.R. 8143 du C.N.R.S.
- Université de la Réunion, réunissait des chercheurs dont
une majorité de sociolinguistes, amenés, à partir de leurs
terrains respectifs, à réfléchir sur la question des situations
de contacts. Le thème proposé en 1999 par les organisateurs reprenait
le titre d'un article de Nicole Gueunier, "Anciens et nouveaux plurilinguismes
dans l'océan Indien et au-delà". Dans les discussions que
suscitèrent les communications se posait de façon centrale la question
de l'évolution des situations de contact diglossique, dont certaines sont
connues et décrites depuis plusieurs décennies. Étaient examinées,
à cette occasion, les propositions formulées en leur temps par des
occitanistes comme Robert Lafont et Philippe Gardy, ou des créolistes comme
Lambert-Félix Prudent lui-même qui, participant à la 6ème
table ronde du Moufia, y trouvait l'occasion d'établir un pont entre deux
époques et (au moins) deux zones géographiques. Des débats
particulièrement stimulants portèrent sur la question des continuums
franco-créoles, des interlectes et des productions langagières alternées,
phénomènes sur lesquels s'exprimèrent des points de vue contrastés
dans lesquels on peut reconnaître des traditions scientifiques et des sensibilités
diverses. Deux constats au moins s'imposent d'emblée à la lecture
de ces textes : le premier est qu'on n'en a pas fini, malgré les avancées
constatées, de se pencher sur la question, centrale en linguistique, des
contacts ; le deuxième que les situations franco-créoles restent
des lieux d'observation privilégiés de ce phénomène.
II. Bilan des contributions Quatre axes de réflexion ont guidé
les contributions : les situations de plurilinguisme : aménagement et représentations
- écrire en situation de plurilinguisme - analyses de langues et de discours
en situation de contact - aspects du plurilinguisme en milieu scolaire. Ainsi
furent confrontées des situations proches par la géographie : La
Réunion, l'Île Maurice, les Seychelles, Madagascar, ou par la typologie
: Océan indien, Antilles. Des situations plus éloignées,
la Suisse, la Roumanie, se révélèrent tout aussi éclairantes.
Partant de leurs terrains respectifs, Claudine Bavoux et Marinette Matthey se
sont situées sur l'axe théorique ayant trait à la diglossie.
S'interdisant de proclamer sans preuve à l'appui la fin de la "vieille
diglossie" réunionnaise, Claudine Bavoux reprend à Gardy et
Lafont l'idée que tant qu'on observera des indices d'une idéologie
diglossique dans les discours, les attitudes, les comportements, la diglossie
continuera d'exister. De fait, les dernières représentations recueillies
révèlent des tendances contradictoires, les unes allant dans le
sens d'une décrispation du rapport aux normes, les autres dans le sens
d'une pérennisation d'attitudes et de représentations qui confirment
le statut inférieur du vernaculaire. Dans sa phase actuelle, le système
diglossique reste un phénomène qui, au-delà du linguistique,
concerne la société elle-même. Plus que jamais, il est important
de l'observer sous tous ses aspects, linguistiques, sociolinguistiques, idéologiques.
Quant à Marinette Matthey, la situation de la Suisse romande lui permet
d'exposer une intéressante approche méthodologique et théorique
: l'auteur expose clairement l'indispensable prise en compte d'éléments
d'histoire, d'analyses fines des productions régionales et enfin des représentations
linguistiques dans la description et l'interprétation des contacts de langue.
L'écriture vue de différents angles a fédéré
plusieurs contributions : les deux premiers dans un cadre d'aménagement
et de politique linguistique, le dernier dans le domaine littéraire.
Ainsi, Lambert-Félix Prudent a traité de l'aménagement de
la graphie et de l'écriture en créole martiniquais : depuis trente
ans, le créole martiniquais enregistre un mouvement de standardisation
originale. Divers textes littéraires ont été publiés,
et la langue vernaculaire a gagné peu à peu une reconnaissance dans
les médias audiovisuels et à l'école. Aujourd'hui la normalisation
en matière de sciences et techniques s'amorce, mais l'auteur se pose la
question de savoir si les aménageurs tiennent suffisamment compte des aspirations
des usagers.
Jacky Simonin a analysé l'écriture médiatique sur le terrain
réunionnais sous l'angle des pratiques langagières : leur évolution
est à situer dans le contexte de l'histoire contemporaine, période
au cours de laquelle la société réunionnaise a connu des
bouleversements considérables. Les médias réunionnais, en
tant que pouvoir croissant de légitimation de leurs contenus, de leurs
discours et genres, de leurs formats et de leurs formes, donnent un écho
redoublé aux deux langues en contact à la Réunion. Enfin,
Norbert Dodille a abordé le contact de langues et de cultures dans le Journal
d'Yvonne Blondel, texte qui met en scène une rencontre de langues dans
un contexte particulier : Française, Yvonne Blondel parle couramment roumain
et vit dans une région, la Dobroudja, dont la population est composée
de Roumains, de Turcs, de Bulgares et où l'armée russe est présente.
Le journal décrit à la fois des réalités liées
à telle langue de la région (plantes, habitations, personnes, etc.),
les langues et leurs particularités, et les locuteurs. Ensuite, plusieurs
contributions se sont concentrées plus spécifiquement sur l'analyse
linguistique des langues en contact : Jean-Philippe Watbled procède ainsi
à une comparaison grammaticale entre des structures du français
et du créole réunionnais. Les points étudiés sont
le fonctionnement de l'indice verbal /i/ et l'expression du futur en créole.
Malgré des ressemblances apparentes entre les deux langues, l'auteur démontre
clairement que le créole est éloigné du français d'un
point de vue typologique. Gudrun Ledegen étudie le côtoiement
du français et du créole à la Réunion, guidée
par l'hypothèse de travail d'un possible avènement du phénomène
de l'interlecte. Par une comparaison entre des corpus recueillis à 25 ans
d'intervalle et présentant des formes de mélange de français
et de créole, l'auteur étudie les phénomènes d'alternance
codique, de calque, d'emprunt, de variation acrolectale et mésolectale,
et d'interlecte. Des mises au point concernant l'attestation de formes participiales
et infinitivales en créole basilectal et acrolectal ont permis de mettre
en lumière tout l'intérêt de la notion d'interlecte. A la
lumière d'exemples martiniquais et réunionnais, celle-ci est explicitée
méthodolo-giquement et sociolinguistiquement par Lambert-Félix Prudent
: "L'interlecte est un lieu d'analyse des paroles, des énoncés,
peut-être des discours où la parole forge de la langue. [
]
Il y a des formes ossifiées dans l'interlecte et il y a des formes qui
sont instables. Il y a des formes qui sont encore en train de bouger. On a le
sentiment de la reconnaissance plus ou moins analytiquement nette, d'une règle
de grammaire créole, d'une règle de grammaire française et
je fais délibérément du jeu entre les deux règles."
Traitant du contact franco-créole dans la situation mauricienne, Rada Tirvassen
analyse la validité de la notion d'interférence pour rendre compte
d'un aspect spécifique des productions langagières d'apprenants
en situation d'appropriation d'une L2 en contact étroit avec leur L1. Se
fondant sur des observations empiriques, il montre le "télescopage"
des systèmes (L1 et L2) et plaide pour l'emploi du terme interférence
pour désigner ce genre de dynamique. Brigitte Rasoloniainana, quant
à elle, étudie le métissage linguistique du français
et du malgache ou variaminanana ; celui-ci se rencontre autant dans les pratiques
des malgachophones de Paris que dans celles des marchands de zone rurbaine d'Antananarivo
mais des différences se font jour entre ces deux pratiques : le variaminanana
des malgachophones de Paris intègre des éléments empruntés
à la langue du pays d'accueil et renferme souvent des alternances de codes
; celui des marchands de Tanjombato se caractérise par l'insertion du lexique
français dans un énoncé dont la syntaxe reste malgache.
Le plurilinguisme malgache est aussi au cur de la contribution de Sophie
Babault : elle analyse les usages langagiers plurilingues des lycéens malgaches
qui ont de fortes implications sur le plan identitaire, dans la mesure où
les diverses valeurs véhiculées par les langues utilisées
participent aux processus de catégorisation et d'identification des locuteurs.
Elle explore les pôles identitaires entre lesquels chaque élève
est amené à se positionner, et analyse différents modes de
gestion des tensions découlant de ces positionnements parfois conflictuels
pour insister finalement sur la dimension dynamique qu'une typologie des profils
de plurilingues pourrait laisser échapper. Le rôle des langues dans
la construction d'une identité sociale est mis en lumière dans cet
article rigoureux qui se termine par une remarque de bon sens : les élèves
issus de milieux favorisés jouissent d'une marge de manuvre plus
grande tant dans la gestion des langues et des normes que dans la construction
de leur identité de plurilingues. Enfin, Gervais Salabert expose le
plurilinguisme des Seychelles : il nous permet de cerner l'histoire seychelloise
ancienne et actuelle, et de comprendre les différentes étapes linguistiques
des trois langues en présence, tour à tour à l'apogée
de leur influence, puis chutant de leur piédestal. Le choix actuel d'un
trilinguisme que l'on veut équilibré ne va pas sans poser de problèmes
politiques, éducatifs voire affectifs. Le choix d'un point de vue historique
se révèle particulièrement pertinent. Les préoccupations
de Gervais Salabert rejoignent ainsi les interrogations de Marinette Matthey ou
de Claudine Bavoux sur les évolutions des systèmes diglossiques.
Dans la discussion qui suit, les participants s'interrogent sur la situation seychelloise
telle qu'elle vient d'être analysée par Gervais Salabert, plus particulièrement
sur le statut respectif des langues coexistantes. Une comparaison est établie
entre les plurilinguismes seychellois et mauricien : un débat s'engage
sur la supposée neutralité de l'anglais face au français,
langue des premiers colons, historiquement marquée. Le statut du créole
lui-même fait débat : Carpanin Marimoutou demande qu'on prenne en
compte les derniers événements mauriciens (la mort du chanteur Kaya)
dans lesquels il voit un indice d'ethnicisation du créole, langue des exclus
beaucoup plus sûrement que langue du consensus, dénominateur commun
à l'ensemble de la population, ou langue tremplin dans le passage au français.
III. Pour conclure Quelles avancées révèlent les
communications et les débats de la 6ème table ronde du Moufia ?
On voit avant tout s'y affirmer la singularité et l'intérêt
scientifique du contact français-créole, que ce soit dans l'océan
Indien ou aux Antilles. Les créoles sont des langues spéciales et
les situations de créolophonie sont des laboratoires dont l'observation
fournit des éléments précieux à une réflexion
générale sur la langue. Signalons que les contributeurs du manuel
Linguistique et créolistique, publié sous la direction de Claudine
Bavoux et Didier de Robillard (2002) se sont attachés, depuis, à
vulgariser cette idée. De plus, la notion d'interlecte est précisée,
interrogée, confrontée à différents terrains. En situation
de franco-créolophonie, elle se révèle plus éclairante
que celle d'alternance codique, qui rend plus de services sur le terrain malgache
où Brigitte Rasoloniaina et Sophie Babault relèvent des alternances
et des hybridations qui les obligent à s'interroger sur la notion d'emprunt.
Il est à souligner aussi que le contact est appréhendé dans
ses dimensions diachronique et synchronique. La perspective historique domine
chez plusieurs contributeurs : les situations de contact ont évolué
et évoluent encore, entraînant des modifications dans le statut des
langues, dans leurs systèmes, dans l'usage discursif. Enfin, certaines
situations, comme la situation réunionnaise, ou suisse, observées
et décrites depuis plusieurs décennies, rendent possibles des essais
de théorisation. Claudine Bavoux et Marinette Matthey s'autorisent de travaux
antérieurs pour rattacher la modélisation du contact à celle
du couple sécurité/insécurité linguistique central
dans les travaux des équipes suisse et réunionnaise, eux-mêmes
insérés dans une réflexion plus générale qui
implique d'autres équipes, non représentées dans le cadre
de cette table ronde. Il faut rendre hommage au consciencieux travail d'enregistrement,
de transcription et de mise en forme des propos tenus lors des débats,
travail réalisé par plusieurs étudiantes sous la responsabilité
de Gudrun Ledegen. La version longue des discussions restant disponible au L.C.F.,
nous publions ici une version abrégée, qui en retient les idées
essentielles. La lecture de ces textes fait ressortir un certain nombre de thèmes
qui sont des points en débat, qu'ils aient été prévus
ou non au moment de l'appel à communication. La table ronde nous a réservé
quelques surprises et l'implication des participants, qu'il s'agisse de Carpanin
Marimoutou ou de Pierre Cellier, pour n'en citer que deux, a permis de faire avancer
la réflexion à la grande satisfaction de tous. Si les discussions
ont permis d'arriver parfois à un accord, à une communauté
de vue, dans d'autres cas, des questions sont restées en suspens. Ainsi,
les observateurs ne sont pas toujours d'accord sur le statut symbolique à
accorder aux langues en contact à Maurice, ou aux Seychelles. Au-delà
des idées reçues, est posée la question de la neutralité
de l'anglais et celle de la fonction groupale du créole à l'Île
Maurice. Bien d'autres questions restent en suspens. Loin de s'en étonner,
on se dit que les situations de contact étudiées ici, par leur complexité,
par leur instabilité, justifieraient la mise en place de véritables
observatoires destinés à suivre les évolutions de faits dotés
d'un statut de paramètres significatifs. Si ceux-ci n'existent pas sous
une forme institutionnelle achevée, les chercheurs qui se sont réunis
à l'occasion de cette Table Ronde ont tous inscrit dans leur programme
scientifique la volonté de mener sur le long terme l'observation d'indices
d'évolution. Claudine Bavoux (organisatrice du
colloque) Gudrun Ledegen (éditrice des actes)
Bibliographie BAVOUX, C., BENIAMINO, M. (Eds), 1993, La lexicographie
variationniste en situation de contact. Actes de la 1ère Table Ronde du
Moufia(15-18/07/1993) , dans Revue Travaux & Documents, n° 3, octobre
1993, Université de la Réunion, FLSH. BAVOUX, C. (Ed.), 1996,
Français régionaux et insécurité linguistique.
Approches lexicographiques, interactionnelles et textuelles. Actes de la 2ème
Table Ronde du Moufia (23-25/09/1994), Université de la Réunion,
Paris, L'Harmattan. BAVOUX, C., GAUDIN, F., 1996, Francophonie et polynomie,
Actes de la 3ème Table Ronde du Moufia (21-24/09/1996), P. U. Rouen.
BAVOUX, C., DUPUIS, R., KASBARIAN, J.-M. (Eds), 2000, Le français dans
sa variation, en hommage à Daniel Baggioni. Actes de la 5ème Table
Ronde du Moufia (22-24/04/1998), Paris, L'Harmattan. BAVOUX, C., ROBILLARD,
D. de (Dirs), 2002, Créolistique et linguistique : Univers Créoles
2, Paris, Anthropos. BRETEGNIER, A., LEDEGEN, G. (Eds), 2002, Sécurité
linguistique / insécurité linguistique : terrains et approches diversifiés.
En hommage à Nicole Gueunier. Actes de la 5ème Table Ronde du Moufia
(22-24/04/1998), Paris, L'Harmattan. CARAYOL, M., CHAUDENSON, R., 1978,
"Diglossie et continuum linguistique à la Réunion", dans
Gueunier, N. et alii, Les Français devant la norme, Paris,
Champion, pp. 175-189. CELLIER, P., 1985, "Dysglossie réunionnaise",
dans Cahiers de praxématique n° 5, pp. 45-64. GARDY, P.,
Lafont, R., 1981, "La diglossie comme conflit : l'exemple occitan",
dans Langages, 'Bilinguisme et diglossie', n° 61, pp. 75-91. GUEUNIER,
N., 1995, "Anciens et nouveaux plurilinguismes", dans Passerelles,
n° 10, pp. 69-76. PRUDENT, L.-F., 1978, "Diglossie ou continuum ?
Quelques concepts problématiques de la créolistique moderne
",
repris dans Gardin, B., Marcellesi, J.-B. & GRECO-ROUEN, 1980, Sociolinguistique
: approches, théories, pratiques, PUF, pp. 197-210.
Sommaire
Introduction PREMIER CHAPITRE : Les situations de
plurilinguisme: aménagement et représentations Lambert-Félix
PRUDENT : Les nouveaux défis de la standardisation. (Comment écrire
les langages littéraires, techniques et scientifiques en créole
martiniquais ?) Claudine BAVOUX : Fin de la " vieille diglossie "
réunionnaise ? Gervais SALABERT : Les Seychelles : à la recherche
d'un trilinguisme équilibré. DISCUSSION
DEUXIEME CHAPITRE : Écrire en situation de plurilinguisme Jacky
SIMONIN : Médias de contact et contact de langues. Le cas réunionnais
Norbert DODILLE : Contacts de langues et de culture dans le Journal d'Yvonne Blondel
DISCUSSION TROISIEME CHAPITRE : Analyses de langues et de discours
en situation de contact JEAN-PHILIPPE WATBLED : Grammaire créole
et grammaire française Marinette MATTHEY : Le français langue
de contact en Suisse romande Gudrun LEDEGEN : Regards sur l'évolution
des mélanges codiques à la Réunion : l'avènement de
l'interlecte ? Brigitte RASOLONIAINA : Le variaminanana des marchands de Tanjombato,
zone rurbaine d'Antananarivo DISCUSSION
QUATRIEME
CHAPITRE : Aspects du plurilinguisme en milieu scolaire Rada TIRVASSEN
: Approcher les contacts des langues à partir des outils issus du structuralisme
: quel usage effectuer du terme interférence ? Sophie BABAULT : Plurilinguisme
et tensions identitaires chez les lycéens malgaches DISCUSSION
Téléchargement
des articles
Aide et conseils pour le téléchargement
Anciens et nouveaux plurilinguismes Téléchargement
de l'ensemble du numéro sans l'Annexe de l'article de Jacky SIMONIN
(p. 64) | .pdf
(803 Ko) | .zip (738
Ko) | Les situations de plurilinguisme:
aménagement et représentations Téléchargement
du premier chapitre | .pdf
(237 Ko) | .zip (214
Ko) | Ecrire en situation
de plurilinguisme Téléchargement du deuxième
chapitre sans l'Annexe de l'article de Jacky SIMONIN (p. 64) |
.pdf (203
Ko) | .zip (190
Ko) | Analyses de langues
et de discours en situation de contact Téléchargement
du troisième chapitre | .pdf
(291 Ko) | .zip (268
Ko) | Aspects du plurilinguisme
en milieu scolaire Téléchargement du quatrième
chapitre | .pdf
(134 Ko) | .zip (119
Ko) | Claudine BAVOUX et Gudrun LEDEGEN
: Introduction | .pdf
(36 Ko) | .zip (30
Ko) | Lambert-Félix
PRUDENT : Les nouveaux défis de la standardisation. (Comment écrire
les langages littéraires, techniques et scientifiques en créole
martiniquais ?) | .pdf
(117 Ko) | .zip (105
Ko) | Claudine BAVOUX : Fin de
la " vieille diglossie " réunionnaise ? |
.pdf (65
Ko) | .zip (57
Ko) | Gervais SALABERT : Les Seychelles
: à la recherche d'un trilinguisme équilibré |
.pdf (59
Ko) | .zip (51
Ko) | Jacky SIMONIN : Médias
de contact et contact de langues. Le cas réunionnais (sans l'Annexe p.
64) | .pdf
(50 Ko) | .zip (42
Ko) | Annexe (p. 64) de l'article
de Jacky SIMONIN | .pdf
(1355 Ko) | .zip (1352
Ko) | Norbert DODILLE : Contacts
de langues et de culture dans le Journal d'Yvonne Blondel |
.pdf (151
ko) | .zip (144
Ko) | Jean-Philippe WATBLED :
Grammaire créole et grammaire française |
.pdf (79
ko) | .zip (69
Ko) | Marinette MATTHEY : Le français
langue de contact en Suisse romande | .pdf
(61 Ko) | .zip (53
Ko) | Gudrun LEDEGEN : Regards
sur l'évolution des mélanges codiques à la Réunion
: l'avènement de l'interlecte ? | .pdf
(46 Ko) | .zip (40
Ko) | Brigitte RASOLONIAINA : Le
variaminanana des marchands de Tanjombato, zone rurbaine d'Antananarivo |
.pdf (121
ko) | .zip (113
Ko) | Rada TIRVASSEN : Approcher
les contacts des langues à partir des outils issus du structuralisme :
quel usage effectuer du terme interférence ? | .pdf
(63 Ko) | .zip (54
Ko) | Sophie BABAULT : Plurilinguisme
et tensions identitaires chez les lycéens malgaches |
.pdf (77
Ko) | .zip (68
Ko) |
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