Revue de sociolinguistique
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Université de Rouen

Laboratoire Dysola


N°2
Juillet 2003



Sommaire





   glottopol@gmail.com

 

ISSN : 1769-7425

 
  


Anciens et nouveaux plurilinguismes

Introduction

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Introduction par Claudine Bavoux et Gudrun Ledegen

I. La 6ème Table Ronde du Moufia
S'inscrivant dans une suite de rencontres thématiques ayant donné lieu à la publication d'actes (Bavoux & Beniamino, 1993 ; Bavoux, 1996 ; Bavoux & Gaudin, 1996 ; Bavoux, Dupuis & Kasbarian, 2000 ; Bretegnier & Ledegen, 2002), la 6ème table ronde du Moufia, organisée en 2001 par le L.C.F. - U.M.R. 8143 du C.N.R.S. - Université de la Réunion, réunissait des chercheurs dont une majorité de sociolinguistes, amenés, à partir de leurs terrains respectifs, à réfléchir sur la question des situations de contacts. Le thème proposé en 1999 par les organisateurs reprenait le titre d'un article de Nicole Gueunier, "Anciens et nouveaux plurilinguismes dans l'océan Indien et au-delà".
Dans les discussions que suscitèrent les communications se posait de façon centrale la question de l'évolution des situations de contact diglossique, dont certaines sont connues et décrites depuis plusieurs décennies. Étaient examinées, à cette occasion, les propositions formulées en leur temps par des occitanistes comme Robert Lafont et Philippe Gardy, ou des créolistes comme Lambert-Félix Prudent lui-même qui, participant à la 6ème table ronde du Moufia, y trouvait l'occasion d'établir un pont entre deux époques et (au moins) deux zones géographiques. Des débats particulièrement stimulants portèrent sur la question des continuums franco-créoles, des interlectes et des productions langagières alternées, phénomènes sur lesquels s'exprimèrent des points de vue contrastés dans lesquels on peut reconnaître des traditions scientifiques et des sensibilités diverses.
Deux constats au moins s'imposent d'emblée à la lecture de ces textes : le premier est qu'on n'en a pas fini, malgré les avancées constatées, de se pencher sur la question, centrale en linguistique, des contacts ; le deuxième que les situations franco-créoles restent des lieux d'observation privilégiés de ce phénomène.

II. Bilan des contributions
Quatre axes de réflexion ont guidé les contributions : les situations de plurilinguisme : aménagement et représentations - écrire en situation de plurilinguisme - analyses de langues et de discours en situation de contact - aspects du plurilinguisme en milieu scolaire. Ainsi furent confrontées des situations proches par la géographie : La Réunion, l'Île Maurice, les Seychelles, Madagascar, ou par la typologie : Océan indien, Antilles. Des situations plus éloignées, la Suisse, la Roumanie, se révélèrent tout aussi éclairantes.
Partant de leurs terrains respectifs, Claudine Bavoux et Marinette Matthey se sont situées sur l'axe théorique ayant trait à la diglossie.
S'interdisant de proclamer sans preuve à l'appui la fin de la "vieille diglossie" réunionnaise, Claudine Bavoux reprend à Gardy et Lafont l'idée que tant qu'on observera des indices d'une idéologie diglossique dans les discours, les attitudes, les comportements, la diglossie continuera d'exister. De fait, les dernières représentations recueillies révèlent des tendances contradictoires, les unes allant dans le sens d'une décrispation du rapport aux normes, les autres dans le sens d'une pérennisation d'attitudes et de représentations qui confirment le statut inférieur du vernaculaire. Dans sa phase actuelle, le système diglossique reste un phénomène qui, au-delà du linguistique, concerne la société elle-même. Plus que jamais, il est important de l'observer sous tous ses aspects, linguistiques, sociolinguistiques, idéologiques.
Quant à Marinette Matthey, la situation de la Suisse romande lui permet d'exposer une intéressante approche méthodologique et théorique : l'auteur expose clairement l'indispensable prise en compte d'éléments d'histoire, d'analyses fines des productions régionales et enfin des représentations linguistiques dans la description et l'interprétation des contacts de langue.
L'écriture vue de différents angles a fédéré plusieurs contributions : les deux premiers dans un cadre d'aménagement et de politique linguistique, le dernier dans le domaine littéraire.
Ainsi, Lambert-Félix Prudent a traité de l'aménagement de la graphie et de l'écriture en créole martiniquais : depuis trente ans, le créole martiniquais enregistre un mouvement de standardisation originale. Divers textes littéraires ont été publiés, et la langue vernaculaire a gagné peu à peu une reconnaissance dans les médias audiovisuels et à l'école. Aujourd'hui la normalisation en matière de sciences et techniques s'amorce, mais l'auteur se pose la question de savoir si les aménageurs tiennent suffisamment compte des aspirations des usagers.

Jacky Simonin a analysé l'écriture médiatique sur le terrain réunionnais sous l'angle des pratiques langagières : leur évolution est à situer dans le contexte de l'histoire contemporaine, période au cours de laquelle la société réunionnaise a connu des bouleversements considérables. Les médias réunionnais, en tant que pouvoir croissant de légitimation de leurs contenus, de leurs discours et genres, de leurs formats et de leurs formes, donnent un écho redoublé aux deux langues en contact à la Réunion.
Enfin, Norbert Dodille a abordé le contact de langues et de cultures dans le Journal d'Yvonne Blondel, texte qui met en scène une rencontre de langues dans un contexte particulier : Française, Yvonne Blondel parle couramment roumain et vit dans une région, la Dobroudja, dont la population est composée de Roumains, de Turcs, de Bulgares et où l'armée russe est présente. Le journal décrit à la fois des réalités liées à telle langue de la région (plantes, habitations, personnes, etc.), les langues et leurs particularités, et les locuteurs.
Ensuite, plusieurs contributions se sont concentrées plus spécifiquement sur l'analyse linguistique des langues en contact : Jean-Philippe Watbled procède ainsi à une comparaison grammaticale entre des structures du français et du créole réunionnais. Les points étudiés sont le fonctionnement de l'indice verbal /i/ et l'expression du futur en créole. Malgré des ressemblances apparentes entre les deux langues, l'auteur démontre clairement que le créole est éloigné du français d'un point de vue typologique.
Gudrun Ledegen étudie le côtoiement du français et du créole à la Réunion, guidée par l'hypothèse de travail d'un possible avènement du phénomène de l'interlecte. Par une comparaison entre des corpus recueillis à 25 ans d'intervalle et présentant des formes de mélange de français et de créole, l'auteur étudie les phénomènes d'alternance codique, de calque, d'emprunt, de variation acrolectale et mésolectale, et d'interlecte.
Des mises au point concernant l'attestation de formes participiales et infinitivales en créole basilectal et acrolectal ont permis de mettre en lumière tout l'intérêt de la notion d'interlecte. A la lumière d'exemples martiniquais et réunionnais, celle-ci est explicitée méthodolo-giquement et sociolinguistiquement par Lambert-Félix Prudent :
"L'interlecte est un lieu d'analyse des paroles, des énoncés, peut-être des discours où la parole forge de la langue. […] Il y a des formes ossifiées dans l'interlecte et il y a des formes qui sont instables. Il y a des formes qui sont encore en train de bouger. On a le sentiment de la reconnaissance plus ou moins analytiquement nette, d'une règle de grammaire créole, d'une règle de grammaire française et je fais délibérément du jeu entre les deux règles."

Traitant du contact franco-créole dans la situation mauricienne, Rada Tirvassen analyse la validité de la notion d'interférence pour rendre compte d'un aspect spécifique des productions langagières d'apprenants en situation d'appropriation d'une L2 en contact étroit avec leur L1. Se fondant sur des observations empiriques, il montre le "télescopage" des systèmes (L1 et L2) et plaide pour l'emploi du terme interférence pour désigner ce genre de dynamique.
Brigitte Rasoloniainana, quant à elle, étudie le métissage linguistique du français et du malgache ou variaminanana ; celui-ci se rencontre autant dans les pratiques des malgachophones de Paris que dans celles des marchands de zone rurbaine d'Antananarivo mais des différences se font jour entre ces deux pratiques : le variaminanana des malgachophones de Paris intègre des éléments empruntés à la langue du pays d'accueil et renferme souvent des alternances de codes ; celui des marchands de Tanjombato se caractérise par l'insertion du lexique français dans un énoncé dont la syntaxe reste malgache.
Le plurilinguisme malgache est aussi au cœur de la contribution de Sophie Babault : elle analyse les usages langagiers plurilingues des lycéens malgaches qui ont de fortes implications sur le plan identitaire, dans la mesure où les diverses valeurs véhiculées par les langues utilisées participent aux processus de catégorisation et d'identification des locuteurs. Elle explore les pôles identitaires entre lesquels chaque élève est amené à se positionner, et analyse différents modes de gestion des tensions découlant de ces positionnements parfois conflictuels pour insister finalement sur la dimension dynamique qu'une typologie des profils de plurilingues pourrait laisser échapper. Le rôle des langues dans la construction d'une identité sociale est mis en lumière dans cet article rigoureux qui se termine par une remarque de bon sens : les élèves issus de milieux favorisés jouissent d'une marge de manœuvre plus grande tant dans la gestion des langues et des normes que dans la construction de leur identité de plurilingues.
Enfin, Gervais Salabert expose le plurilinguisme des Seychelles : il nous permet de cerner l'histoire seychelloise ancienne et actuelle, et de comprendre les différentes étapes linguistiques des trois langues en présence, tour à tour à l'apogée de leur influence, puis chutant de leur piédestal. Le choix actuel d'un trilinguisme que l'on veut équilibré ne va pas sans poser de problèmes politiques, éducatifs voire affectifs. Le choix d'un point de vue historique se révèle particulièrement pertinent. Les préoccupations de Gervais Salabert rejoignent ainsi les interrogations de Marinette Matthey ou de Claudine Bavoux sur les évolutions des systèmes diglossiques. Dans la discussion qui suit, les participants s'interrogent sur la situation seychelloise telle qu'elle vient d'être analysée par Gervais Salabert, plus particulièrement sur le statut respectif des langues coexistantes. Une comparaison est établie entre les plurilinguismes seychellois et mauricien : un débat s'engage sur la supposée neutralité de l'anglais face au français, langue des premiers colons, historiquement marquée. Le statut du créole lui-même fait débat : Carpanin Marimoutou demande qu'on prenne en compte les derniers événements mauriciens (la mort du chanteur Kaya) dans lesquels il voit un indice d'ethnicisation du créole, langue des exclus beaucoup plus sûrement que langue du consensus, dénominateur commun à l'ensemble de la population, ou langue tremplin dans le passage au français.

III. Pour conclure
Quelles avancées révèlent les communications et les débats de la 6ème table ronde du Moufia ? On voit avant tout s'y affirmer la singularité et l'intérêt scientifique du contact français-créole, que ce soit dans l'océan Indien ou aux Antilles. Les créoles sont des langues spéciales et les situations de créolophonie sont des laboratoires dont l'observation fournit des éléments précieux à une réflexion générale sur la langue. Signalons que les contributeurs du manuel Linguistique et créolistique, publié sous la direction de Claudine Bavoux et Didier de Robillard (2002) se sont attachés, depuis, à vulgariser cette idée.
De plus, la notion d'interlecte est précisée, interrogée, confrontée à différents terrains. En situation de franco-créolophonie, elle se révèle plus éclairante que celle d'alternance codique, qui rend plus de services sur le terrain malgache où Brigitte Rasoloniaina et Sophie Babault relèvent des alternances et des hybridations qui les obligent à s'interroger sur la notion d'emprunt.
Il est à souligner aussi que le contact est appréhendé dans ses dimensions diachronique et synchronique. La perspective historique domine chez plusieurs contributeurs : les situations de contact ont évolué et évoluent encore, entraînant des modifications dans le statut des langues, dans leurs systèmes, dans l'usage discursif.
Enfin, certaines situations, comme la situation réunionnaise, ou suisse, observées et décrites depuis plusieurs décennies, rendent possibles des essais de théorisation. Claudine Bavoux et Marinette Matthey s'autorisent de travaux antérieurs pour rattacher la modélisation du contact à celle du couple sécurité/insécurité linguistique central dans les travaux des équipes suisse et réunionnaise, eux-mêmes insérés dans une réflexion plus générale qui implique d'autres équipes, non représentées dans le cadre de cette table ronde.
Il faut rendre hommage au consciencieux travail d'enregistrement, de transcription et de mise en forme des propos tenus lors des débats, travail réalisé par plusieurs étudiantes sous la responsabilité de Gudrun Ledegen. La version longue des discussions restant disponible au L.C.F., nous publions ici une version abrégée, qui en retient les idées essentielles. La lecture de ces textes fait ressortir un certain nombre de thèmes qui sont des points en débat, qu'ils aient été prévus ou non au moment de l'appel à communication. La table ronde nous a réservé quelques surprises et l'implication des participants, qu'il s'agisse de Carpanin Marimoutou ou de Pierre Cellier, pour n'en citer que deux, a permis de faire avancer la réflexion à la grande satisfaction de tous.
Si les discussions ont permis d'arriver parfois à un accord, à une communauté de vue, dans d'autres cas, des questions sont restées en suspens. Ainsi, les observateurs ne sont pas toujours d'accord sur le statut symbolique à accorder aux langues en contact à Maurice, ou aux Seychelles. Au-delà des idées reçues, est posée la question de la neutralité de l'anglais et celle de la fonction groupale du créole à l'Île Maurice.
Bien d'autres questions restent en suspens. Loin de s'en étonner, on se dit que les situations de contact étudiées ici, par leur complexité, par leur instabilité, justifieraient la mise en place de véritables observatoires destinés à suivre les évolutions de faits dotés d'un statut de paramètres significatifs. Si ceux-ci n'existent pas sous une forme institutionnelle achevée, les chercheurs qui se sont réunis à l'occasion de cette Table Ronde ont tous inscrit dans leur programme scientifique la volonté de mener sur le long terme l'observation d'indices d'évolution.

Claudine Bavoux (organisatrice du colloque)
Gudrun Ledegen (éditrice des actes)


Bibliographie
BAVOUX, C., BENIAMINO, M. (Eds), 1993, La lexicographie variationniste en situation de contact. Actes de la 1ère Table Ronde du Moufia(15-18/07/1993) , dans Revue Travaux & Documents, n° 3, octobre 1993, Université de la Réunion, FLSH.
BAVOUX, C. (Ed.), 1996, Français régionaux et insécurité linguistique. Approches lexicographiques, interactionnelles et textuelles. Actes de la 2ème Table Ronde du Moufia (23-25/09/1994), Université de la Réunion, Paris, L'Harmattan.
BAVOUX, C., GAUDIN, F., 1996, Francophonie et polynomie, Actes de la 3ème Table Ronde du Moufia (21-24/09/1996), P. U. Rouen.
BAVOUX, C., DUPUIS, R., KASBARIAN, J.-M. (Eds), 2000, Le français dans sa variation, en hommage à Daniel Baggioni. Actes de la 5ème Table Ronde du Moufia (22-24/04/1998), Paris, L'Harmattan.
BAVOUX, C., ROBILLARD, D. de (Dirs), 2002, Créolistique et linguistique : Univers Créoles 2, Paris, Anthropos.
BRETEGNIER, A., LEDEGEN, G. (Eds), 2002, Sécurité linguistique / insécurité linguistique : terrains et approches diversifiés. En hommage à Nicole Gueunier. Actes de la 5ème Table Ronde du Moufia (22-24/04/1998), Paris, L'Harmattan.
CARAYOL, M., CHAUDENSON, R., 1978, "Diglossie et continuum linguistique à la Réunion", dans Gueunier, N. et alii, Les Français devant la norme, Paris, Champion, pp. 175-189.
CELLIER, P., 1985, "Dysglossie réunionnaise", dans Cahiers de praxématique n° 5, pp. 45-64.
GARDY, P., Lafont, R., 1981, "La diglossie comme conflit : l'exemple occitan", dans Langages, 'Bilinguisme et diglossie', n° 61, pp. 75-91.
GUEUNIER, N., 1995, "Anciens et nouveaux plurilinguismes", dans Passerelles, n° 10, pp. 69-76.
PRUDENT, L.-F., 1978, "Diglossie ou continuum ? Quelques concepts problématiques de la créolistique moderne…", repris dans Gardin, B., Marcellesi, J.-B. & GRECO-ROUEN, 1980, Sociolinguistique : approches, théories, pratiques, PUF, pp. 197-210.

Sommaire

Introduction


PREMIER CHAPITRE : Les situations de plurilinguisme: aménagement et représentations
Lambert-Félix PRUDENT : Les nouveaux défis de la standardisation. (Comment écrire les langages littéraires, techniques et scientifiques en créole martiniquais ?)
Claudine BAVOUX : Fin de la " vieille diglossie " réunionnaise ?
Gervais SALABERT : Les Seychelles : à la recherche d'un trilinguisme équilibré.
DISCUSSION


DEUXIEME CHAPITRE : Écrire en situation de plurilinguisme
Jacky SIMONIN : Médias de contact et contact de langues. Le cas réunionnais
Norbert DODILLE : Contacts de langues et de culture dans le Journal d'Yvonne Blondel
DISCUSSION

TROISIEME CHAPITRE : Analyses de langues et de discours en situation de contact
JEAN-PHILIPPE WATBLED : Grammaire créole et grammaire française
Marinette MATTHEY : Le français langue de contact en Suisse romande
Gudrun LEDEGEN : Regards sur l'évolution des mélanges codiques à la Réunion : l'avènement de l'interlecte ?
Brigitte RASOLONIAINA : Le variaminanana des marchands de Tanjombato, zone rurbaine d'Antananarivo
DISCUSSION

QUATRIEME CHAPITRE : Aspects du plurilinguisme en milieu scolaire
Rada TIRVASSEN : Approcher les contacts des langues à partir des outils issus du structuralisme : quel usage effectuer du terme interférence ?
Sophie BABAULT : Plurilinguisme et tensions identitaires chez les lycéens
malgaches
DISCUSSION

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Anciens et nouveaux plurilinguismes

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Les situations de plurilinguisme: aménagement et représentations

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Ecrire en situation de plurilinguisme

Téléchargement du deuxième chapitre sans l'Annexe de l'article de Jacky SIMONIN (p. 64)

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Analyses de langues et de discours en situation de contact

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Aspects du plurilinguisme en milieu scolaire

Téléchargement du quatrième chapitre

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Claudine BAVOUX et Gudrun LEDEGEN : Introduction

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Lambert-Félix PRUDENT : Les nouveaux défis de la standardisation. (Comment écrire les langages littéraires, techniques et scientifiques en créole martiniquais ?)

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Claudine BAVOUX : Fin de la " vieille diglossie " réunionnaise ?

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Gervais SALABERT : Les Seychelles : à la recherche d'un trilinguisme équilibré

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Jacky SIMONIN : Médias de contact et contact de langues. Le cas réunionnais (sans l'Annexe p. 64)

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Annexe (p. 64) de l'article de Jacky SIMONIN

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Norbert DODILLE : Contacts de langues et de culture dans le Journal d'Yvonne Blondel

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Jean-Philippe WATBLED : Grammaire créole et grammaire française

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Marinette MATTHEY : Le français langue de contact en Suisse romande

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Gudrun LEDEGEN : Regards sur l'évolution des mélanges codiques à la Réunion : l'avènement de l'interlecte ?

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Brigitte RASOLONIAINA : Le variaminanana des marchands de Tanjombato, zone rurbaine d'Antananarivo

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Rada TIRVASSEN : Approcher les contacts des langues à partir des outils issus du structuralisme : quel usage effectuer du terme interférence ?

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Sophie BABAULT : Plurilinguisme et tensions identitaires chez les lycéens
malgaches

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Dernière mise à jour :

25 janvier 2010

 

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