Revue de sociolinguistique en ligne | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
N°27 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sommaire
ISSN : 1769-7425 |
Présentation par Richard SabriaLe présent numéro 27 de GLOTTOPOL fait suite au numéro 7, mis en ligne en 2006, dédié, de façon non exhaustive, aux recherches sociolinguistiques et linguistiques en langue des Signes française [ 1].
Le numéro 27 fait appel à des contributions internationales. Dans cet espace, aujourd’hui élargi, nous avons souhaité ouvrir le débat à des histoires institutionnelles, à des politiques linguistiques, sociales, passées et présentes. Le projet éditorial accorde également une place aux enjeux sociaux liés à l’éducation qui mobilise un grand nombre d’acteurs, d’usagers sur la question centrale et récurrente de la langue, des langues les plus appropriées à la socialisation des sourds. Les articles qui suivent nous renseignent sur la façon dont ces questions sont appréhendées dans des structures universitaires d’enseignement, de formation, de recherche en France, en Belgique, au Canada, en Colombie. La notion de variation sera visitée en diachronie sur la question des origines de la LSF que Yann Cantin nomme le noétomalalien français. Dans une approche socio-historique, l’auteur analyse l’importance de Paris, du XVIIe au XVIIIe siècle, dans le processus de diffusion de la LSF. Le manque de documents accessibles en dehors des dictionnaires, principalement monastiques, conduisent l’auteur à formuler des hypothèses sur les origines de la LSF, d’autres langues des Signes dans un lien posé comme ombilical avec le noétomalalien parisien. L’étude « archéologique » des LS initiée par Yann Cantin invite à une dynamique transversale de recherche sur les traces lexicales accessibles. Dynamique dans laquelle historiens, linguistes, sociolinguistes contribueraient, selon Yann Cantin, à l’avancée des connaissances sur l’origine des langues visuelles-gestuelles, sur leur surprenante résilience à traverser les périodes de continuité et de rupture qui ont ponctué et ponctuent leurs histoires et leurs évolutions. La variation lexicale sera ensuite étudiée à partir d’un recensement de Signes effectué à Marseille, Aix en Provence, Avignon par Mélanie Hamm dans une étude sociolinguistique qui nous interrogera sur l’essence même de la LSF. La LSF correspond-elle exclusivement à la variété parisienne ? Quelle est la place de la variation régionale dans la diffusion et l’extension sociale de la LSF ? L’auteure propose une indexation comparative des différences paramétriques entre la variété provençale et la variété parisienne. Les différences, portant sur les degrés et marques d’iconicité, complètent l’observation du démarquage lexical entre les variétés observées. Le développement des créations culturelles, de réseaux de sociabilité en LS favorisent l’expression d’un marquage identitaire régional en rupture avec le schéma diglossique canonique qui confèrerait à la variété parisienne une dominance linguistique dans l’imposition d’usages, essentiellement lexicaux. Sur ce dernier point, Mélanie Hamm s’interroge sur des questions centrales, sources de clivages idéologiques, concernant la transmission et l’acquisition langagière face à la systématisation de l’implantation cochléaire précoce des jeunes sourds. Derrière ce spectre avancé par l’auteure d’une transmission de la LSF en régression, se profile un autre danger, patrimonial, à savoir, l’absence de recueils photographiques ou filmiques de Signes témoins de l’équipement lexical régional. Alex Barreto Muñoz et Camilo Alberto Robayo présentent une tentative de normalisation en cours de la langue des Signes colombienne entreprise en 1999. Cette normalisation porte sur l’équipement lexical qui est l’objet d’une tentative de réforme. Un conflit sur ce projet oppose, au sein de la minorité sourde colombienne, deux associations : La notion de variation, différemment abordée dans ces trois premiers articles nous rappelle que la variation sociolinguistique observée dans l’évolution des usages en LS s’inscrit historiquement dans une dialectique dynamique de reproduction d’une opposition entre usages langagiers anciennement et nouvellement attestés. Dans les LS, langues minoritaires et minorées, tout nouveau-né lexical, toute tentative de modification structurale nous renseigne sur l’évolution, le changement social, culturel passé ou en cours marquant l’émergence, l’occupation de nouveaux espaces de sociabilité. Derrière la question de la légitimité du signe, de sa création, de son évolution se joue la question de marquages endo et exo groupaux alimentant des représentations diglossiques aspirant les locuteurs des LS. Les trois articles suivants nous amènent sur le terrain de l’école où se croisent, derrière des propositions de méthodes éducatives, des choix de codes et de modalités linguistiques fortement marqués par des politiques éducatives qui tentent d’éviter, dans une stratégie du flou institutionnel, les clivages idéologiques liés au choix de la/des langues d’éducation pour les jeunes sourds. Magaly Ghesquière et Laurence Meurant présentent les résultats d’une pratique linguistique et pédagogique inaugurée en 2000 à Namur. Une école ordinaire accueille des élèves sourds et malentendants au sein de classes bilingues, selon le principe de l’inclusion scolaire. Ce dispositif de co-enrollment réunit dans un cursus scolaire partagé des élèves sourds, malentendants, entendants. Langues parlée et signée sont utilisées par une équipe pédagogique mixte composée d’un enseignant ordinaire et d’un enseignant spécialisé. Stéphanie Luna et Anne-Marie Parisot, dans une approche sociolinguistique « classique », étudient la situation particulière des usagers de la LSQ [ 6], langue qui a connu des contacts avec d’autres langues des signes (LSF, ASL [ 7], BSL [ 8]) et avec le français via les méthodes éducatives différenciées en vigueur dans les institutions scolaires confessionnelles de 1850 à 1960. L’enseignement, avant 1960, n’étant pas mixte, l’éducation des élèves filles était assurée par des religieuses au couvent. Les élèves garçons recevaient une éducation au sein d’un collège. Dans les deux cas les élèves oralisant(e)s et signeur(e)s étaient séparé(e)s. Au couvent la méthode d’éducation orale était privilégiée, valorisée ; les élèves signeures utilisaient l’ASL. Au collège les cours avaient lieu en LSF. Les auteures ont mené une analyse comparative de productions de personnes sourdes âgées de 60 ans et plus, intégrant des variables sociales telles que l’environnement familial, la langue de socialisation scolaire, l’âge d’occurrence de la surdité, le sexe. Elles se proposent de vérifier si la méthode oraliste a eu un impact sur la production linguistique de personnes sourdes ainées signeures. Elles se demandent si leur pratique de la LSQ intègrera des productions orales (fréquence, type, nature) selon qu’elles étaient à l’époque dans un groupe oralisant ou signant, selon la répartition des genres dans les institutions scolaires. Stéphanie Luna et Anne-Marie Parisot traitent les données recueillies dans une analyse distributive des oralisations par classe grammaticale du signe (nom, verbe, adjectif), par nature de l’oralisation (lexicale vs syntaxique), par apport sémantique de l’oralisation (redondante vs complémentaire). Enfin les variables linguistiques sont croisées avec les variables sociales pour confronter les hypothèses initiales liées à l’oralisation observable chez les personnes sourdes ainées locutrices de la LSQ. Les trois articles dédiés à l’éducation confirment le poids de l’héritage historique sur les actuels modèles éducatifs des sourds en France, en Wallonie, au Québec. En France, la succession de cadrages législatifs, institutionnels contradictoires n’ont pas mis un terme au conflit linguistique mais l’ont chronicisé, exacerbé avec pour conséquence le constat persistant d’un fort taux d’échec scolaire. Nous retrouvons, en domaine Wallon, l’incohérence du cadrage politique puisque le cadre sur lequel s’appuie les auteures pour une expérience bilingue selon le principe pédagogique de l’immersion n’est envisagé par le législateur que jusqu’à l’âge de 14 ans. Avec l’immersion, la question du handicap est décentrée au profit d’un bilinguisme qui prend en compte la biculturalité. Les cultures liées aux langues constituent alors un élément clef de la réussite du projet bilingue. Au-delà de 14 ans un changement de cadrage institutionnel s’opère, passant du principe de l’immersion à celui de l’intégration. La politique d’intégration rétablit la question du handicap dans une régression pédagogique, où les jeunes sourds redeviennent usagers d’un traitement médico-social de la surdité. Le contexte sociolinguistique et historique québécois, étudié dans l’article, est particulièrement intéressant puisqu’il montre la diversité des choix éducatifs hérités d’avant 1960, en lien avec trois langues, le français, la LSF, l’ASL. Un rapport s’est instauré, hiérarchisant les langues d’éducation dans ce qui pourrait être une « triglossie ». Derrière l’hypothèse de recherche de la trace linguistique marquée de l’éducation oraliste en LSQ, surgissent d’autres hypothèses qui ne sont pas directement l’objet de la contribution de Stéphanie Luna et Anne-Marie Parisot, à savoir : Quand et comment la LSQ a-t-elle émergé de ce contexte historique « triglossique » ? Comment les ainé(e)s, locuteurs/locutrices de l’ASL, de la LSF, du français sont devenu(e)s locuteurs/locutrices de la LSQ après 1960 ? Le processus diglossique affectant les représentations et valeurs des LS est actualisé dans l’article de Pierre Schmitt, qui, dans une perspective ethnographique, se propose d’analyser les mises en scène contemporaines de la langue des signes et de ses locuteurs dans les médias. L’analyse évoque la place des interprètes entendants et sourds dans un lien ombilical aux langues des signes et à leurs statuts sociolinguistiques. L’auteur, en comparant différents contextes d’énonciation relevant de la médiatisation de la langue des signes, met en œuvre un modèle transversal d’analyse sémiotique de l’espace occupé par la langue des signes et ses locuteurs sur la scène et sur les écrans. Ce modèle permet à Pierre Schmitt d’aborder les tensions et confusions pouvant exister entre la perception de la langue des signes comme dispositif d’accessibilité et comme langue d’expression et de création. De la prison du médaillon aux mises en scène égalitaires, d’un dispositif d’accessibilité à destination d’une minorité handicapée à un espace de valorisation d’une langue minoritaire et de ses locuteurs, ce sont les (re)présentations de la langue des signes et de ses locuteurs que l’article nous invite à distinguer et à analyser. L’auteur se demande quelles peuvent être les justifications et représentations de la langue des signes et de ses locuteurs, et des enjeux de l’interprétation, dans un cadre médiatisé, artistique ou politique, lorsque cette langue est prisonnière d’un médaillon en bas de l’écran. Ainsi, la question de la mise en scène contemporaine de la langue des signes et de ses locuteurs dans le champ artistique et médiatique dépasse de loin la réflexion esthétique. Son enjeu est autre : les conditions de la participation sociale des sourds à travers leurs rôles d’artistes, de comédiens, d’interprètes et de (télé)spectateurs. Ce que l’on fait de – et à – la langue des signes et ses locuteurs dans les médias et sur les scènes artistiques ne constitue pas un simple reflet du traitement des sourds dans la société. C’est la mise en œuvre, l’incarnation dans des pratiques, de représentations et valeurs. [1] Langue des Signes française désormais LSF. [ 2] 1979, premiers travaux de Cuxac. [ 3] LSC Langue des Signes Colombienne. Les auteurs préfèrent l’usage de minuscules, lsc, pour éviter toute confusion avec la Langue des Signes Catalane. [4] « Normativisation, élaboration d’une codification linguistique avec tout ce que cela sous-entend (élaboration d’une grammaire référentielle, développement de registres nouveaux, création de nomenclatures nouvelles… » (Kremnitz G., 1981 : 69). [ 5] la langue des Signes de Belgique francophone désormais LSFB. [6] LSQ : Langue des Signes québécoise. [7] ASL : American Sign Language, langue des Signes américaine. [ 8] BSL : British Sign Language, langue des Signes britannique.
Bibliographie DELAMOTTE R., SABRIA R., 2010, « Distance dans l’enseignement et enseignement à distance d’une langue visuelle-gestuelle », Distances et savoirs, 3/2010 (Vol. 8), pp. 425-445. Sommaire
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Résumés
La question de l’origine de la langue des signes français se pose de façon criante quand on songe à son statut de « langue-mère » pour la plupart des noétomalalies qui en sont issues comme l’American Sign Language. Par conséquent, une étude sur ses origines permet d’entrevoir le processus du développement linguistique et social de la communauté sourde parisienne jusqu’à la fondation de la petite école de l’abbé de l’Epée en 1759. Ainsi, la question des origines linguistiques de la communauté va de pair avec sa place au sein de la société française depuis le milieu du Moyen-Age. Mots-clés : Sourds, communauté, langue des signes, histoire, origines, archéologie linguistique, société
On observe de nombreuses variations régionales dans la langue des signes française. Est-ce un phénomène particulier, issu d’un contexte spécifique ? Qu’est-ce que la « LSF » ? Comment évolue cette langue, qui n’est ni orale ni écrite ? En nous appuyant sur un recensement de quelques signes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, nous relevons des variantes d’un même signe, parfois minimes (un seul paramètre change d’un signe à l’autre), des variantes plus significatives (deux paramètres changent au moins), des différences remarquables et de nombreux signes qui semblent spécifiques à la ville de Marseille. Ces variations régionales révèlent des ressources et des richesses uniques… mais comment les faire « entendre » ? Mots clés : LSF, variations régionales, Marseille et culture méditerranéenne.
Resumen : En Colombia existe una polémica explicita sobre cómo deberían crearse nuevas palabras (neologismos) en la lengua de los sordos. Estas tensiones enfrentan a un movimiento militante de sordos jóvenes, la Fundación Árbol de Vida (minoritario dentro de la minoría de sordos), con la paternalista y tradicional Federación Nacional de Sordos de Colombia (Fenascol). El presente artículo expone brevemente la problemática y se presenta una reflexión etnográfica sobre las tensiones y negociaciones éticas inherentes al trabajo de campo con la comunidad de sordos en esta situación. Résumé :
La Colombie est le terrain d’une controverse explicite sur la façon dont de nouveaux signes (néologismes) devraient être créés dans la langue des sourds. Ces tensions opposent le mouvement militant des sourds, la Fondation Arbre de Vie (FUNDARVID), minoritaire dans la minorité des sourds et le protectionnisme de la traditionnelle Fédération Nationale des Sourds de Colombie (FENASCOL). Dans cet article, sont présentés : un bref exposé du problème et une réflexion ethnographique sur les tensions et les négociations éthiques propres au travail de terrain dans ces circonstances et parmi ces groupes.
Le cadre législatif autour de la LSF a connu, au cours de ces dernières années, un nombre conséquent de changements : spécialement les applications de la loi de 2005 – avec en position phare, la reconnaissance officielle de la LSF et les implications sociales et éducatives qui en découlent. Il s’agit plus précisément, dans le cadre de cette présentation, d’analyser et de mesurer les intrications entre sphère institutionnelle et terrain en abordant trois dimensions très étroitement imbriquées :
Le modèle d’enseignement bilingue adressé aux enfants sourds et malentendants au sein de l’école ordinaire Sainte-Marie à Namur (Belgique) correspond à ce qui est désigné dans la littérature anglophone comme un programme de co-enrollment : des groupes d’enfants sourds sont inclus dans des classes d’enfants entendants et reçoivent un enseignement en langue des signes et en français. Ce dispositif accueille des enfants aux profils linguistiques hétérogènes ; il implique des parents (sourds et entendants) qui ont des relations diverses au français et à la langue des signes ; il vise à articuler de manière éthiquement et pédagogiquement fondée les diversités et les similarités entre élèves et enseignants. Mots clés : langue des signes, langue des signes de Belgique francophone (LSFB), français, surdité, enseignement bilingue, co-enrollment
L’étude des causes et des effets des changements linguistiques en regard de variables linguistiques et sociales a permis de décrire les différences linguistiques entre les groupes sous l’influence de facteurs environnementaux (Moreau, 1997). Dans le cas de la situation de la langue des signes québécoise (LSQ), des contacts avec d’autres langues des signes et avec le français, notamment via les méthodes éducatives utilisées dans les institutions religieuses de 1850 à 1960, ont été décrits (Perreault, 2006). Nous présentons une analyse comparative de productions de sourds âgés (60 ans et plus) en considérant l’impact de variables sociales (fratrie sourde, méthode d’enseignement, séparation des groupes en fonction du sexe) sur l’oralisation. Les résultats aux tests statistiques (tableaux croisés, khi-carré) montrent une différence statistiquement significative quant à la fréquence de productions d’oralisation chez les participants ayant reçu une éducation oraliste en comparaison au groupe signant. Mots clés : Contacts linguistiques, Langue des signes québécoise, oralisme, Méthodes éducatives institutionnelles, Oralisation
La présence médiatique de la langue des signes tend à se banaliser, notamment sur internet et les “réseaux sociaux”. Les enjeux sociolinguistiques de cette médiatisation invitent à la réflexion quant à la participation sociale des sourds locuteurs de langues gestuelles. Entre bord de scène et médaillon, discours politiques et concerts, les mises en scène des langues et de leurs locuteurs illustrent également une tension, voire une confusion parfois évidente, entre démarche d'accessibilité et dimension artistique et créative. À partir de l'étude d'un certain nombre de buzz (Superbowl, interventions du maire de New York, hommage à Nelson Mandela, Eurovision) et d'exemples de pratiques artistiques (théâtre, musique), à la rencontre de ses visages publics (Amber Zion, Jonathan Lamberton, Lydia Callis, Holly Maniatty...), cet article se propose d'analyser les conditions de présence de la langue des signes et de ses locuteurs, sourds, entendants, artistes, interprètes, sur nos scènes et nos écrans. Mots clés : sourds, interprètes langue des signes / français, médias, théâtre, langue des signes, accessibilité, ASL.
Considérant que les productions interprétées nécessitent des adaptations linguistiques permettant de contrôler le traitement simultané de deux langues (Villeneuve et Parisot, 2008; Riccardi, 2005; Villeneuve 2006) et que le marquage de la référence nécessite une activité cognitive complexe composée d’activation, de réactivation et de maintien linguistique d’un référent (Schwarz-Friesel et Consten, 2011), nous proposons dans cet article une description des procédés d’activation et de suivi de la référence dans un discours interprété en langue des signes québécoise (LSQ). Plus spécifiquement, nous présenterons une description de la distribution des marques d’association spatiale dans le discours interprété permettant l’encodage des liens référentiels et nous comparerons cette distribution des marques référentielles à celle de signeurs sourds, dont il a été montré que l’utilisation des marques varie selon que la référence est marquée en contexte discursif ou en contexte de phrases isolées (Parisot et Rinfret, 2009). Mots clés : Interprétation, langue des signes québécoise, référence anaphorique, accessibilité, association spatiale
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